Contre le chambranle
Une porte mi-close
Couleur eau de mer
Une lame l’ouvre
Tout frissonne et se soule
À la soif sourde
À l’absolu de notre désir
Un étrange soleil
Chauffe nos doigts
Blanchis à l’ardoise
Des draps froissés
Des corolles sanguines
Des rhizomes fauves
Éclatent à la soie de notre peau
Ô brûlante effusion
S’échapper ~
Remonter la source
De l’échancrure sauvage
Au rythme du balancier
La chrysalide exhale
Libre enfin, et
S’épanche, et
Embrase la lisse barre du jour
Repos à nos épaules comblées
Tendre après ~
Il nous dicte
Les mots de la romance
Ne laisse jamais la grisaille
Rebuter le cœur
Déchausser le désir
Je vois la mer ou plutôt la marée qui monte par temps calme. Grande beauté des mots, une poésie sans détour. Très beau chère Geneviève
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Merci, Monique, pour ta visite au blogue, et l’écho!
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