suite en vers libre posée sans retouche
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souvenirs si longs de jours d’herbes d’os de muscles d’orages me jettent les mains au sol côtes resserrées sur la sphère des âges depuis le temps je marche sans chaussures et ma peau a une fureur de terre elle scelle vos voix dans le mausolée je vais nu-pieds pour ne pas secouer l’horizon qui fait tant de bruit je crains l’arbre qu’il se prenne de colère lui aussi et qu’il renonce à l’éternel mystère des écailles d’eau je dépends de lui pour l’étroite fissure ~ pousser le fruit où fuite la vie
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NDLR (Vève) : net, frette, sec et sans photo ni oeuvre d’art quand c’est « à chaud »!
PUBLICATIONS
A chaud mais bien mijoté de l’intérieur quand même. J’aime bien.
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Plaisir que tu aimes, Jean-Marc! Merci d’être passé.
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s’il fallait que l’arbre renonce…
moi aussi, je dépends de lui
pour la fissure et le fruit
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un bel à chaud, Vève
dans un froid sibérien
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Merci tant, Caroline!
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