Je te dirai
Si tu veux
La douceur du regard
Quand l’air du soir remue et que
Chante l’oiseau
Au couchant de son nid
Une mélodie à l’embrun tardif ~
Les étoiles distillent
Leurs veines crayeuses
Entourent ton cœur égaré
De filaments mousseux
M’entends-tu
Nul besoin d’ailes
Si tu veux
Pour aborder ta peur
L’oiseau s’abreuve à la marre dormante
Pattes serties de lumière tépide
Celle-là de la lune, et
Je te dirai
Si tu veux
Qu’il suffit de lever les yeux
Pour rêver
Si tu veux
Si tu m’entends
Mais j’entends, j’entends, et c’est une musique douce. Bonne fin de journée,Geneviève.
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Merci Geneviève pour cette douceur, cette brise légère…
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J’y lis une soirée où la tiédeur du temps , le calme ambiant, la pause de la nature appellent la nostalgie. Très beau poème !
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