suite en vers libre
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quand tu as déroulé devant moi le croissant de la lune et de tes cils longs tissé le tain d’un miroir où mirer ton sexe brun femme-fleur pianiste brûlante j’ai reconnu tes doigts à graver sur nos bouches le blason inavoué tu me savais à la nature mais mise à l’homme danseuse mais sans figures poète mais libre de régime orientée mais à résonance égale oh Sappho nous avons su savions combler le sauvage nos mousses perméables l’abandon en caresses à l’accord mes veines leur cohorte battent à notre célébration encore (hier il y a cent ans ou deux jours) ma foulée au soleil elle ranime le souvenir des paupières et tu parais doucement entre branches feuillues et troncs charbonneux — ma gorge de bête soudain gonflée à ton insensé je m’éblouis à deviner l’image peinte
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dont l’une est agenouillée »
Auguste Rodin (1840-1917), vers 1898.
©️Musée Rodin.
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Belles émotions.
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Tant plaisir, Luc!
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Sacrée force !
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Merci, Jean-Marc!
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