Dame Nature s’est déchaînée au Québec samedi le 21 mai dernier — orages violents et mini-tornades (« derecho ») [*].
L’une d’elle a frôlé la maison, soufflant et déracinant sur son passage 2 pins centenaires. Ils se sont abattus sous nos fenêtres. Elle a continué sa vrille démentielle, arrachant et abattant au sol d’autres arbres du voisinage ainsi que les poteaux et câbles d’alimentation électrique.
Conséquences: pannes électriques (6 jours ici) et déconnexion complète de tous réseaux. Plusieurs régions y ont goûté — Laurentides (où je vis), Outaouais, Lanaudière, Estrie. Les dommages, considérables, seront partout très longs à réparer. Pour ma part, je fais contre mauvaise fortune bon cœur: la maison a été épargnée, et il y a pire, tellement pire. Vous savez à quoi je pense, entre autres.
Voici quelques photos.
Elles ne rendent pas la réalité, ni ne « parlent » du moment où la tornade a surgi de la crête grise et noire des arbres et a foncé droit sur la maison en sifflant, en grondant — on aurait dit mille, dix mille serpents; mille, dix mille avions.
Parlant de milliers, le terrain ainsi que la façade du côté sud de la maison est jonché de « bronchioles » et de pommes de pins (comme autant de baisers arrachés aux arbres splendides, irrésolus à cette séparation si brutale)…
Nous avons commencé à les ramasser, à nettoyer aussi mais sans toutefois nous « attaquer » aux troncs eux-mêmes, gigantesques — la souche déracinée de l’un d’eux fait près de 4 mètres de haut, c’est vous dire! — nous laissons cela aux émondeurs et autres spécialistes…
[*] derecho = phénomène météorologique qui consiste en une ligne d’orage violente qui se déplace à folle allure; les marins l’appellent « ligne de grains ».
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PUBLICATIONS
Les mots, la vie 
Nous sommes essentiellement tournés sur notre région, aussi il est bon de recevoir des nouvelles climatiques d’ailleurs. Grande tristesse à la lecture de ce compte-rendu. Nous avons abuser de la nature, ses forces semblent se rassembler pour nous donner désormais des coups.
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En union de pensées, Renée!
Quelle tristesse, oui. Quel abus, oui. 🪴
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Ce furent des sensations bien terribles. Chez moi le ciel est devenu jaune, les feuilles de tous les arbres ont arrêté de bouger d’une claque, aucun chant d’oiseau. Instant troublant au possible, je me suis dit ça y est, elle s’en vient. Elle est finalement passée à un demi-kilomètre à peine de chez moi.
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Absolument, oui.
Je me suis réfugiée momentanément contre le cœur de la cheminée de notre immense foyer de pierres des champs. J’étais persuadée d’y passer…
Les oiseaux que nous avions l’habitude d’avoir aux mangeoires ont disparu — sittelles, grives, parulines, sizerins flammés, juncos ardoisés. D’une immense triste. Pour ça, et le reste…
Pensées vers toi, Luc. Navrée de savoir que le derecho a « touché » si près.
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c’est terrible lorsque la nature se déchaîne ! quelle tristesse ces géants à terre 😦 les oiseaux reviendront, lorsqu’ils auront repris confiance ! tristesse Vève. Ici nous avons eu un terrible incendie il y a quelques années, nous avons été évacués et je voyais la colline en feu de mes fenêtres. On se sent tellement impuissant :
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Tes mots, ta sollicitude me touchent, Gibulène. Pensées vers toi pour ce terrible brasier, heureusement chose du passé. Mais tant de traces, de cicatrices, d’images et de sons qui nous disent que rien ne sera jamais plus comme avant. 🪴
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.. hélas de plus en plus…
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Oui, belle et terrible nature dont les humains aggravent l’humeur…
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Tellement, Joël.
En union de pensées! 🪴
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:(. Bon courage.
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Merci, Christophe!
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eh bien ça doit etre très impressionnant, la nature s’en remettra et heureusement votre maison doit etre bien solide pour avoir résisté. Ca me rappel la tempête de l’an 2000 en France, j’avais vu de nombreux gros arbres tombés ainsi que des pylones électriques. Par ici quand les vents font 120 km/heure il commence à y avoir de gros dégats. Bon courage pour la suite.
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Merci pour l’écho et votre sollicitude!
Vous n’êtes pas le premier à évoquer la tempête de 2000 en France.
Le vent a piqué une pointe à 131 km/h ici…
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Je pensais à toi, surpris d’un silence rare et espérant que ce silence n’était pas lié à un souci. J’ai ma réponse. Je te souhaite de digérer tout cela. Et bien content pour toi que la vie continue.
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Merci du cœur, cher Jean-Marc pour tes mots et ta sollicitude!
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Je viens de lire et regarder toute cette désolation… Geneviève. Ici, autour des condos, nous avons été épargnés. Nous étions au Domaine lorsque cette tornade a sifflé autour de la véranda’ mais pas d’arbres déracinés autour de nous. Manque d’électricité 6 jours aussi. Cela marque nos esprits, n’est-ce-pas? Jeannine
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Merci, chère Jeannine, pour tes mots.
Navrée de savoir que la tornade vous a frôlés chez vous!
Pensées vers toi.
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Geneviève, je viens de retrouver ton article relayé inextenso et sans explication par un blog un peu bizarre: hope237.home.blog sur wp, qq’un du Cameroun qui s’est abonné à mon blog. Normal ou étrange ? Désolé si mon message est inutile.
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Je suis en retraite d’écriture, comme indiqué à mon post du 4 juin dernier. Je suis déconnectée des réseaux sociaux, mais je t’ai répondu sur ton mail. À bientôt!
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😱
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