suite en vers libre
Le premier jour avoue tout à naître ➖ mains ouvertes L’énigme suit avec ses équinoxes sang et chair et ses noces eau et pierre ➖ mains offertes Le jour dernier délasse tout à éblouir ➖ mains refermées Il faudra s’abreuver à la joie de thym et de coquelicots de la terre et tant qu’elle durera les reins auront le temps patient Je te trouverai ainsi cheveux doux ou embrasement au relais passager et tu habilleras le cercle de mes bras ➖le jour est une vie à épouser
NDLR (Vève): « Tant que la terre durera » = emprunt à Henri Troyat.

Source photo: Facebook (Ars gratia – mutatis mutandis).
C’est beau et plein d’énigmes sensibles. Belle journée à vous.
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Merci pour l’écho de votre passage, Alexandre!
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C’est sublime , le cœur s’ouvre au rythme de ta suite !
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Merci, ardente Nathalie!
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Belle poésie sur notre passage sur terre , en trois temps pleins d’évocation, et que des mots choisis pour faire apparaître beaucoup de souvenirs !
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Merci, amie, pour l’écho si sensible de ton regard sur ma poésie. Ces trois temps, oui, que le « jour » tout entier prend en épousailles… ✨❣️
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