poésie en vers libre
Je suis fête jours chemin infini Je suis là où est ton rire une énigme (poches d’air traînées blanches cœur aérien) que je déchiffrerai en mots tant que tu danseras sur ta corde de funambule mais si tu perds pied et tombe dans le puits trop creux je cesserai et remonterai tes silences dans le seau rompu à l’anse et laisserai les regrets taire ma gorge comme sciure de colère.

née en Éthiopie en 1970, « 43 » (2003), encre sur papier.
Source photo: Facebook, Ars gratia artis – mutatis mutandis.
Le poème et l’image : le puits. Les deux vont bien ensemble. Merci.
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Merci d’être passé, l’ami! Quand j’ajoute une image à un poème, c’est pour la « valeur ajoutée » du plaisir des yeux.
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C’est beau et triste à la fois. Des mots forts à la veille d’une prise de décision… importante.
je cesserai
et remonterai
tes silences
dans le seau
rompu à l’anse
et laisserai
les regrets
taire ma gorge
comme sciure de colère.
Quand le cœur avoue sa défaite face à la raison.
Bon weekend chère poétesse Vève.
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Merci d’être passé, Charef. Point de bascule, oui. Inépuisable source d’inspiration… Meilleures pensées, cher poète.
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Belle et bien la !!
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Merci pour cela!
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Vève, tout est parfait !
Passe une belle journée.
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Merci pour l’écho de ton passage. Je suis touchée! ✨
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le rythme du poème, dès le début, vous emporte avec force dans ce puits qui, en vérité, nous élève… c’est très beau, comme tout ce que vous écrivez…
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Tant plaisir, Frédéric. Merci pour l’écho de votre passage!
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