Une recension inattendue (ça fait plaisir)!
Nos livres vivent, voyagent, s’ouvrent totalement à l’autre.
Merci d’encourager si nombreux la CollectionMagma Poésie, aux quatre coins du monde.
La recension ici de Patrick Devaux:
Geneviève nous propose des poèmes d’un moment où «seules les fleurs du vase absorbaient l’intime pénombre» tandis qu’interpellée, «l’heure depuis / a changé de relief».
La courbe du temps, annotée de pensées de François Cheng, semble ainsi compressée à la fois d’oubli obligé et de présence très affective, les poèmes étant disposés en «chants» comme autant d’offres pérennes.
La minute passe ainsi sur les «épaules d’une (de ta) voix» à rappeler l’instant tandis que les mots confirment un destin évaporé:«tu es parti / avec mon été et mes racines /sans jamais te retourner».
La douleur reste belle à se souvenir de présences physiques quand «le temps cherche / la source du corps».
Le souvenir étant fouillé corporellement jusqu’aux mouvements de cils, le…
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