suite en vers libre
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dis quand reviendras-tu je vois l’oiseau griffer la craie du vase n’est-ce pas là que tes bras ont froissé si fort mes épaules (je n’avais pas détourné le regard de mon cœur ni du sel de l’hiver où l’on s’éreintait ni de l’île nue où tu fuyais) et si tu reviens l’oiseau te guidera sur le versant (pointe du diamant) jusqu’à l’œil gorgé de ma poitrine — je ne l’ai pas refermée se gonfle se reprend toujours
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NDLR (Vève): « Dis, quand reviendras-tu? » = emprunt à Barbara.
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PUBLICATIONS
Ah, l’amour, c’est toujours aussi beau lorsque c’est bien raconté 😍
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Quelle belle ascension des sentiments en si peu de mots très évocateurs.
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le lieu du retour… attente et renaissance.
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L’attente réveille les souvenirs qui nous collent à la peau. C’est très beau Vève. Bon Dimanche.
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