suite en vers libre
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Descends vite de ta nuit captive et dis-moi tes jalousies tes affronts d’écoute sinon le monde éclatera sur sa monture noire Je sais ton socle d’étoiles ta langue de ruminations si fragile sous l’encre relâchée soufflant entre les doigts l'haleine des couleurs Ta voix gémit le silence du retour Os, pas, champs, désirs Des ombres lancées au lasso sur ma robe de fougères Tu n’y toucheras que si le torrent ravive la marque du jour et nous dévoile l’odeur des orangers et son vertige possible Le feu qui toujours fait le matin nous laissera suivre sa trace et accordera nos visages à ses lumières: la sève est impérieuse. … … … …

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