suite en vers libre
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Je creuse ta main dans ma poche au hasard de la faim mes doigts froissent tes couleurs Savais-tu que j’en perds une à chaque souffle Elle va son silence sur une photo sépia mais sans ronces ni brouillard juste à force de partir aux bras des morts Leurs os de paille Leurs fêtes d’humeur Leurs voix de musée. ➖ toute une famille de regards se serre dans mes yeux … … … …

Source photo: inconnue.
« toute une famille de regards / se serre dans mes yeux » = emprunt à Henri Meschonnic.
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Tous nos morts dansent dans nos yeux et chuchotent à nos oreilles pour peu qu’on les fasse vivre !
J’adore ce poème. Il me parle tellement.
Bisous de l’autre côté.
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Merci tant!
En union de pensées, tout en mots…
🌊💙
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Me parle beaucoup également ! Merci pour ces mots de circonstance ! Bonne soirée Geneviève
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Heureuse de cela. Tant plaisir de partager.
Vève (Geneviève) ✨❣️
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Texte très émotif, pour moi, chère Geneviève. Merci !
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Touchée par cela. Merci pour l’écho. ✨❣️
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Des mots qui émeuvent. Merci Geneviève.
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Tant plaisir de partager. Merci pour l’écho, Luc!
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Correspondances, sensibilité et sororité, Sève! « …je creuse ta main dans ma poche »…,
et moi « Nous pouvons ouvrir la porte… »
pour cette nuit de Samaïn!
Je t’embrasse
Françoise
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En sororité, ouvrons la porte, oui. Je t’embrasse, amie Françoise. ✨❣️
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