Le haut ciel s’est épris
De l’air blanc
Il a distillé
Une lente coulée
Dissous les ombres
Avec des cristaux d’étoiles
Innombrables
Une eau glacée
À boire à son sédiment
À la frontière de la sente
Un pas à pas
Désappris
Dans le givre battant
Un pas à pas
Réappris
Dans les éclats du froid
Comme un linceul
Sur l’aorte
De l’arbre fendu -
… … … … …
C’est vrai qu’il fait froid
Trop
Le matin casse
Les draps blancs
Griffe la main
Contre son bleu de métal
Mais le soleil brûle
La brèche transparente
Et déploie le désert
Où s’inventer -
… … … … …
L’oeil du monde
Où glaner le bonheur
Une traversée de grève immaculée
Chaque poussée lève la suivante
Danse la vue
Au désir de soie
La neige étrange
Tombe son satin
De mariée opaline.
Merci, Charef, d’être passé, et pour l’écho. La vie est contraste. Vive les mots de l’oeil, et ces rencontres par-delà la mer immense (thème de mon prochain post, hum).
Amitiés!
cette coulée de neige est des plus féminine ❤ dans ses courbes, sa texture, sa chaleur glacée (ou son froid chaleureux, comme tu préfères), et sa virginité première ❤ Ton poème me rappelle ceux que fait mon amie Nathalie Constant que tu as peut-être croisée sur mon réseau. Bonne soirée SOlène
Merci, SOLène, d’être passée et le partage de ton ressenti. Je suis frappée par sa résonance avec ce qui m’habitait durant l’écriture… Je ne connais pas Nathalie Constant – j’irai voir, et te rendre visite sur ton blogue. ✨❤️
J’ai écarquillé tout grand les yeux, cherchant mon commentaire.
J’ai eu un doute car ce poème, de la dentelle givrée 👍 je l’ai lu hier via le lien FB. Mais n’étant pas connectée sur WP, pas vu commenter.
C’est très beau, très visuel. Merci Vève pour ce moment lumineux ❤
Oh, tu as deviné: l’idée et les premiers mots me sont venus après une longue randonnée en ski sur la piste du P’tit Train du Nord! Merci tant d’être passée, et pour l’écho. ✨❣️
Les mots, la vie 
Bel hommage à ce qui a le pouvoir de tout rendre invisible.
J’aimeAimé par 1 personne
Très belle suite sur la poudreuse épiée par le soleil qui habite ma contrée.
Mais le soleil brûle
La brèche transparente
Et déploie le désert
Où s’inventer –
Amitié Vève.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci, Charef, d’être passé, et pour l’écho. La vie est contraste. Vive les mots de l’oeil, et ces rencontres par-delà la mer immense (thème de mon prochain post, hum).
Amitiés!
J’aimeAimé par 1 personne
cette coulée de neige est des plus féminine ❤ dans ses courbes, sa texture, sa chaleur glacée (ou son froid chaleureux, comme tu préfères), et sa virginité première ❤ Ton poème me rappelle ceux que fait mon amie Nathalie Constant que tu as peut-être croisée sur mon réseau. Bonne soirée SOlène
J’aimeAimé par 1 personne
Merci, SOLène, d’être passée et le partage de ton ressenti. Je suis frappée par sa résonance avec ce qui m’habitait durant l’écriture… Je ne connais pas Nathalie Constant – j’irai voir, et te rendre visite sur ton blogue. ✨❤️
J’aimeAimé par 2 personnes
Je ne suis pas SOlène, je suis Gibulène, bien que ce soit flatteur pour moi 😉 Bonne soirée Vève
J’aimeAimé par 1 personne
🥰❤🌹
J’aimeAimé par 2 personnes
J’ai écarquillé tout grand les yeux, cherchant mon commentaire.
J’ai eu un doute car ce poème, de la dentelle givrée 👍 je l’ai lu hier via le lien FB. Mais n’étant pas connectée sur WP, pas vu commenter.
C’est très beau, très visuel. Merci Vève pour ce moment lumineux ❤
J’aimeAimé par 1 personne
Oups ! Pas pu (et non « pas vu »)
J’aimeJ’aime
Merci d’être passée! Ton ressenti me touche… ✨❣️
J’aimeAimé par 1 personne
Superbe tapisserie
J’aimeAimé par 1 personne
Superbe tapisserie
J’aimeAimé par 1 personne
Le froid mordant d’une journée d’hiver éclatante de lumière lors d’une randonnée courageuse à travers bois. Tes images sont réussies.
J’aimeAimé par 1 personne
Oh, tu as deviné: l’idée et les premiers mots me sont venus après une longue randonnée en ski sur la piste du P’tit Train du Nord! Merci tant d’être passée, et pour l’écho. ✨❣️
J’aimeJ’aime
beauté d’effleurements successifs et amples dans le geste.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci d’être passé, Alexandre!
J’aimeAimé par 1 personne
Quelle beauté !
J’aimeJ’aime